| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
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Sofia, principale ville des Balkans depuis l’antiquité, est une destination riche en patrimoine culturel, artistique et historique. Vous pourrez admirer les nombreux vestiges de ce patrimoine dans le centre-ville ou dans les périphéries de la ville.
L’église de la Rotonde Saint Georges, entièrement faite de brique rouge, est considérée comme le plus ancien bâtiment de Sofia. La rotonde Saint-Georges est un des points de visite incontournables de la capitale bulgare. Elle fait partie du top 3 des sites les plus visités à Sofia.
L’église de la rotonde de Saint-Georges : l’édifice le plus ancien à Sofia
L’église Saint-Georges, également connue sous le nom de la Rotonde, date du 4e siècle et se situe dans la cour arrière de la Présidence. Cette magnifique bâtisse est un bel exemple de l’architecture de la transition des époques.
Cette église fait partie des rares survivants de l’époque romaine et des premières heures de la christianisation. Elle est exceptionnellement bien conservée, ce qui lui vaut d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’engouement autour de cet édifice se justifie par son style architectural simple et épuré. À l’intérieur de ce monument historique, se trouvent des fresques ayant survécu aux siècles tourmentés de l’histoire des Balkans. Elle est entourée de vestiges romains : des vestiges de Serdica, la Sofia romaine.
La rotonde de Saint-Georges a subi de grands travaux de restauration durant les années 90.
La rotonde de Saint-Georges : son histoire et ses mystères
Sofia est une ville antique dans laquelle Constantin le Grand a construit sa version de Rome. Cette ville conserve jusqu’à présent l’une des plus anciennes églises connues sous le nom de la Rotonde Saint-Georges.
La rotonde est répertoriée comme le plus ancien bâtiment antique ayant été préservé à Sofia. Cette église est le témoin muet des événements de la ville qui date de 1 700 ans.
L’histoire de cette église se résume comme suit :
- 4e siècle : construction de l’église au 4e siècle ;
- 10e siècle : le bâtiment est restauré en tant que temple, recouvert de peintures murales et proclamé en tant qu’église métropolitaine ;
- Début du 15e siècle : reconversion de l’église en mosquée, sous l’occupation turque ;
- 1912 : la rotonde a retrouvé son statut d’église, lorsque Thessalonique a été libérée du joug ottoman ;
- 1940 : des travaux de fouilles archéologiques ont été effectuées pour connaître l’histoire et les origines de l’église ;
- De nos jours, l’église est devenue un musée.
L’architecture de la Rotonde Saint-Georges
Des caractéristiques architecturales et des pièces de monnaie sont retrouvées dans les ruines durant les fouilles archéologiques. Les archéologues ont pu déterminer la date d’édification de la rotonde Saint-Georges grâce à cette découverte.
Sofia était à cette époque une ville spectaculaire fourmillant d’édifices publics aux façades somptueuses en marbre, à l’instar des temples, des thermes et des bâtiments administratifs.
Ils furent construits au cours des deux siècles passés, lorsque Sofia a été proclamée municipium en 106. Elle devient par la suite la capitale de la province de Thrace Intérieure.
Les constructions à l’époque de l’empereur Constantin étaient faites uniquement avec des briques. La rotonde Saint-Georges en est l’exemple. Cet édifice a été bâti sur les fondations de bâtisses plus anciennes de la ville.
Elle est dressée dans la partie administrative de Serdica, la Sofia de l’époque romaine. Le quartier est aujourd’hui connu comme le Quartier Constantinien.
La salle de délibération du conseil municipal Buleuterion était située à côté de l’église. Elle correspond aujourd’hui au théâtre couvert pour spectacles musicaux Odeon. La rotonde Saint-Georges est présentement la seule bâtisse qui a survécu.
Une démolition de bâtiments turcs a eu lieu au 19e siècle, incluant l’église de la rotonde Saint-Georges. Elle a été reconstruite plus tard et des fragments de la décoration picturale ont été conservés.
Les éléments du bâtiment sont agencés symétriquement autour de l’axe est-ouest, correspondant au réseau de rues rectangulaires.
La salle circulaire de l’église, la rotonde proprement dite, a un diamètre de 9,50 m et une hauteur de 14 m. Elle est illuminée par huit grandes fenêtres. Elles ont subi une transformation plus tard, en témoigne la superposition de pas moins de cinq couches de fresques datant du 6e au 14e siècles.
La Rotonde Saint-Georges en 1940 : des travaux archéologiques pour retracer ses origines
Les premiers travaux sur la rotonde Saint-Georges ont commencé durant les premières décennies du 20e siècle. Ses études ont été réalisées par l’historien et archéologue bulgare, le professeur Bogdan Filov.
Il a publié ses investigations en 1933 dans lesquelles il est en accord avec la théorie selon laquelle, la rotonde Saint-Georges était des thermes romains. Les résultats de ses études sont basés sur des fouilles partielles qui ont montré qu’il n’a pas raison.
Les travaux du professeur Filov impliquent que les objets découverts lors des fouilles dans les niches où il y avait eu de petites piscines, sont issus d’un seul bâtiment. Ces structures peuvent encore être remarquées aujourd’hui.
Des études à plus grande échelle ont commencé entre 1939 et 1940. Cette recherche a démontré qu’il manquait des pièces obligatoires pour les thermes romains. L’utilité des piscines a été remise en question.
Les sources turques retrouvées lors de ces travaux étaient un puits miraculeux situé à l’est de la Rotonde, connu depuis longtemps. Des suppositions ont été émises sur l’utilisation de la rotonde. Elles stipulent que la rotonde était dédiée aux martyrs chrétiens Martyrion. Un lavement rituel des reliques se faisait dans les piscines.
Le destin de ce magnifique monument a été instable. Après sa construction, il est exploité pendant moins de 200 ans. La coupole, comme les voûtes des pièces latérales, s’était écroulée. Le site est resté en ruines durant longtemps.
Les historiens stipulent que cela est arrivé durant les invasions des Goths à la fin du 4e siècle et celle des Huns au 5e siècle. Il se pourrait que l’édifice, comme de nombreux autres, ait été la victime d’un tremblement de terre, comme celui qui s’est produit en 518.
C’est pendant le 10e siècle, quand Serdica se retrouve au niveau des frontières du Premier Royaume Bulgare, que la bâtisse a été restaurée comme un temple. L’édifice a été recouvert à nouveau de peintures murales et a été, par la suite, proclamé en tant qu’église métropolitaine.
Il faut noter que durant la domination Ottomane, l’église a été transformée en mosquée. L’édifice a été rétabli à sa fonction d’origine après la restauration de l’État bulgare.
La rotonde Saint-Georges est cachée aujourd’hui par les édifices de l’époque du Stalinisme. Elle demeure cependant l’une des rares perles architecturales de la capitale bulgare et une source de mystères.
L’église de la rotonde de Saint-Georges : de nos jours
La bâtisse historique de l’église de la rotonde Saint-Georges est située derrière l’hôtel Sheraton, au milieu des vestiges de l’ancienne ville de Serdica qui sont situées en plein centre-ville.
Elle se trouve à proximité de la place de l’Assemblée Nationale où se trouvent également le Parlement, la Présidence et le siège de la Banque Nationale. Un autre chemin pour y accéder est de passer par l’antique Arc de Galère dans le centre de Thessalonique.
Le site est ouvert au public du mardi au dimanche, les frais d’entrée sont à la portée de tous.
Pour les férus d’archéologies et de sites anciens, après la visite de la rotonde Saint-Georges, il est possible de se promener dans les environs de la rotonde, pour découvrir les dalles de l’ancienne église, des pierres tombales et des fragments de marbre éparpillés.
