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Guide Complet: Église Russe Sofia – Historique & Informations Pratiques

Dans cet article :
Avantages Inconvénients
🖼️ L’architecture unique et les fresques impressionnantes de l’église Saint-Nicolas 🪔 L’intérieur de l’église est assombri par la fumée des bougies, nécessitant une restauration
📜 Riche histoire du temple et de la communauté russe en Bulgarie 💭 Accès compliqué à la crypte populaire
🙏 La croyance populaire en les miracles de l’archevêque Seraphim 🏙️ Contraste frappant entre la tranquillité de l’église et l’animation de la rue environnante

L’église russe de Sofia, appelée église Saint-Nicolas le faiseur de miracles, est une église orthodoxe russe située en Bulgarie. Les églises russes se distinguent des églises occidentales par leur structure avec des tours à dôme et des façades élaborées.

L’église russe Saint-Nicolas reprend l’esprit des églises russes du XVIIe siècle avec cinq coupoles dorées en forme d’oignon. Les huit cloches sont un cadeau du dernier empereur russe, Nicolas II.

Cette église a été construite en 1882 sur le site d’une mosquée. Elle est l’église officielle de l’ambassade de Russie et suit le design contemporain typique de Moscou.

Parmi les caractéristiques remarquables de cette église russe de Sofia, citons les dômes dorés et les peintures murales qui se trouvent à l’intérieur de l’église.

Histoire de l’église Saint Nicolas

L’église russe Saint-Nicolas de Sofia est impressionnante avec une belle façade blanche et verte, des dômes dorés, elle bénéficie d’un emplacement parfait.

À la fin de la guerre russo-turque de 1877-1878, une communauté russe s’est formée à Sofia, composée principalement d’experts russes. On envisageait de construire un temple distinct pour elle.

En 1882, les autorités de la ville ont mis à disposition un terrain de 1400 mètres carrés sur le site de la mosquée détruite de l’époque. Le comité créé pour la construction du temple a commencé à collecter des dons.

La pose du temple était prévue en 1902. Pour diverses raisons (surtout politiques), elle a été reportée.

Les membres de la communauté russe ont prié dans une salle située dans une agence diplomatique pendant tout ce temps.

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L’église russe de Sofia devenue Temple moderne

La pose du temple moderne a eu lieu le 15 septembre 1907. C’était en présence du grand-duc Vladimir Alexandrovitch, du prince bulgare Ferdinand et de l’héritier du trône, Boris.

L’auteur du projet est Mikhail Timofeevich Preobrazhensky. En 1911, l’ébauche de l’édifice est prête, la décoration et la peinture se poursuivent pendant plus de deux ans.

La consécration de l’église, le 24 novembre 1914, a été menée à la demande de l’Exarque bulgare Joseph (Yovchev) (alors en schisme), du Métropolite Dorostolsky.

La Bulgarie est entrée dans la Première Guerre mondiale en octobre 1915 aux côtés des puissances centrales (contre la Russie).

Les relations diplomatiques entre la Bulgarie et la Russie ont été interrompues. La mission diplomatique et le clergé russe ont été évacués en Russie, le service religieux a été interrompu.

Succès de la mission diplomatique russe de Anton Denikin : du 2 janvier 1920 jusqu’au début de 1923

La mission diplomatique russe du gouvernement du général Anton Denikin, dirigée par Alexandre Petryaev, a fonctionné à Sofia. Elle était chargée de protéger les intérêts des réfugiés russes et de l’Église russe en Bulgarie.

Après la fin de la mission, ses biens et ceux de l’église furent mis sous scellés. C’était l’action d’une commission nommée par le ministère des Affaires étrangères et des Confessions de Bulgarie.

Le temple, qui relevait de la juridiction de l’Église orthodoxe russe hors de Russie, a continué à fonctionner sans ses biens et ses archives, jusqu’en 1933.

Le gouvernement du Bloc populaire a décidé de transférer les biens de l’église au père supérieur de l’Église russe à Sofia, N. Vladimirov Sky. En prévision de l’établissement de relations diplomatiques bulgaro-soviétiques.

15 septembre 1934 : intenses négociations pour le transfert de l’Église

D’intenses négociations ont eu lieu sur les conditions d’établissement des relations diplomatiques, le 15 septembre 1934.

L’église de l’ambassade d’URSS a été transférée pour une utilisation temporaire à l’État bulgare par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères et de la Confession ; le 18 décembre de la même année.

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Le ministère a transféré l’église et tous ses biens au métropolat de Sofia de l’Église orthodoxe bulgare.

Le gouvernement pro-communiste du « Front patriotique » a été établi en Bulgarie, en juin 1946.

C’est après que l’Union soviétique a permis à certains émigrants russes d’accepter la citoyenneté de l’URSS. Ce qui a permis leur transfert pour une utilisation temporaire à des fins de culte.

Le 28 décembre 1946, après avoir été restauré et réparé, le temple a été transféré sous la juridiction de l’archevêque Seraphim (Sobolev).

Ce dernier a administré les paroisses de l’Église orthodoxe russe en Bulgarie (anciennement dans l’épiscopat de la ROCOR). Il a été enterré dans la crypte du temple en 1950.

Depuis novembre 1952, il a le statut de cour du Patriarcat de Moscou à Sofia. En 1975-1977, des travaux ont été effectués pour restaurer les peintures murales du temple.

En 1982, l’iconostase a été redorée. De nouvelles réparations ont été effectuées en 1994-1996.

Église russe de Sofia : architecture, décoration

En termes de plan, le temple est un quadruple sans piliers avec un autel et des salles latérales attenantes :

  • Il possède un porche avec un toit à deux versants en tuiles vernissé vert ;
  • Au-dessus de l’entrée se trouve une image en majolique de Saint-Nicolas le Merveilleux ;
  • Le tambour cylindrique de la coupole se termine par une tente couverte de tuiles d’irrigation et couronnée d’une tête dorée avec une croix ;
  • La large frise est composée de tuiles multicolores ;
  • Les cadres des fenêtres sont en pierre blanche.

La peinture murale a été réalisée dans le style traditionnel russe sous la direction de V.T. Perminov. La peinture a été réalisée à la détrempe dans des couleurs mates.

L’iconostase en majolique a été fabriquée à Saint-Pétersbourg. Les cloches de l’église ont été données par l’empereur Nicolas II.

Les peintures murales intérieures sont assombries par la fumée des bougies et par le temps, et ont besoin d’être restaurées. Les sculptures sur bois et sur fond de peintures murales sont uniques et représentent le seul patrimoine de l’église.

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En 1950, l’archevêque Seraphim (Sobolev) a été enterré dans la crypte du temple, en 1987 sa tombe a été décorée de marbre.

La crypte, accessible à gauche de l’entrée principale, est plus populaire que l’église elle-même. Elle se trouve au rez-de-chaussée, mais vous devez sortir de l’église, car l’accès est à l’entrée du côté gauche.

Les habitants viennent en masse pour poster des messages écrits à la main dans une boîte située à droite de la tombe. Bien que Seraphim n’ait jamais été canonisé, il est vénéré comme un saint et on pense qu’il réalise les prières et les souhaits.

Au fil des ans, de nombreux fidèles ont affirmé avoir trouvé la paix et la guérison, c’est pourquoi on l’appelle « le faiseur de miracles » ou Thaumaturge. Les fidèles qui visitent la crypte laissent leurs souhaits dans l’espoir que l’archevêque exauce leurs prières.

L’extérieur de l’église Saint-Nicolas “le faiseur de miracles” est bien plus joli que l’intérieur. L’intérieur est modeste et terne. Ses fresques valent la peine d’être vues. Elles ont été peintes dans le style de l’école d’icônes de Novgorod.

Ce qui va vous plaire dans cette belle église, c’est le contraste entre l’esprit de l’église à l’intérieur et le dynamisme du monde extérieur. Il est étonnant de voir la façon dont ce lieu tranquille se heurte à la rue animée de Tzar Osvoboditel, pleine de gens.

De magnifiques peintures murales réalisées par des artisans russes décorent les murs de l’intérieur de l’église russe Saint-Nicolas de Sofia en Bulgarie.

Lors de votre passage à Sofia, faites un détour dans cette église russe, entrez à l’intérieur, vous ressentirez un calme et une tranquillité extraordinaires, contrairement à la vie agitée de l’extérieur.